
Le 14 ème stage alpin du lycée Colbert s’est déroulé cette année dans d’excellentes conditions météorologiques.
Arrivés dans l’après-midi du lundi 15 septembre, sous un soleil radieux, les chambrées étant constituées dans le car, les élèves ont pu s’installer, se doucher avant de suivre un debriefing de présentation du stage.
Après avoir défini les règles de vie au centre d’hébergement, présenté les attendus de l’équipe pédagogique dans les diverses disciplines, les élèves ont pris leur premier repas sur place.
La météo extrêmement favorable a permis de suivre le programme le plus adapté aux objectifs pédagogiques.
Dès le mardi matin, les élèves après une première ascension ont pu travailler sur le paysage actuel, confronter les éléments de terrain aux données cartographiques afin d’interpréter l’histoire récente des Alpes, le rôle des glaciers, le sens des variations de leur extension, l’histoire de la Durance et son influence sur le paysage.






Après avoir identifié la paléogéographie du Carbonifère, le travail de terrain (Orientation de Failles, estimation de pendages), au-delà de mettre en pratique les techniques des géologues a mis en évidence, une autre histoire, l’installation d’une mer continentale et l’émergence d’un épisode distensif au Trias, les prémices d’un rifting – continental, stade modélisé, comme précédant une océanisation.
L’excursion s’est terminée par l’observation d’une merveille locale, la fontaine pétrifiante de Réotier, occasion de revenir sur les notions d’écriture et d’équilibre en chimie et d’observer un affleurement de qualité illustrant le cycle des roches abordé en matinée.
Après le repas, une évaluation des élèves suivie d’une correction interdisciplinaire a permis de clore cette première journée Terrain.


Le lendemain, direction le col de l’Izoard, Cervières pour une randonnée de plus de 1000 m de dénivelé, l’ascension du Chenaillet.
Durant l’excursion, les élèves ont pu valider l’étape successive du rifting, et au travers de l’analyse des roches sédimentaires métamorphisées, identifier un fragment de lithosphère océanique, témoignant de l’existence d’un ancien océan disparu, océan profond, mais devenu de moins en moins profond du Jurassique moyen au Crétacé inférieur.
Pas d’évaluation le soir au regard de la fatigue induite par cette expérience de franchissement du Moho riche d’émotion.
Le lendemain a été consacré à un travail pluridisciplinaire avant d’immobiliser le car.
Au travers des observations de terrain à Saint-Clément, puis de l’exploitation des nappes de charriage concernant les formations plus récentes, le changement de régime ( passage d’un contexte distensif à compressif) a été identifié, à l’origine en partie des reliefs actuels alpins observés.
En Terminale une Sortie sur Groix montrera qu’une étape équivalente dans les Alpes précède la compression collision.
Un travail en ateliers a été mené alternant chimie ( 5 activités pratiques par groupes successifs, les collègues d’EPS ont aidé les professeurs de Sciences-Physique Chimie….) et géologie aux sources chaudes de la Rotonde.
Après le repas du midi, une séance de révision a été programmée, suivi d’une évaluation.
Comme pour la première évaluation, la correction s’est réalisée de manière interdisciplinaire.
La fin de l’après-midi a été l’occasion de présenter une synthèse du stage par chacune des chambrées, dès que le travail de recueil des 12 chambrées a été réalisé, enregisté pour une projection vidéo collective.
Chaque présentation s’est déroulée avec une remise de prix «chocolatée » ; Les élèves ont fait preuve de créativité et diversité, ceci dans un temps pourtant restreint.
Suivi du repas, le départ pour Lorient s’est fait vers 22h, juste le temps de dédicacer un document polycopié pour notre formidable chauffeur.








