
Ce jeudi 9 octobre les élèves de 2nde4 et 2nde 6 ont pu bénéficier de visites à la station IFREMER de Lorient et à la station d’épuration.
Le fonctionnement de la station d’épuration leur a été expliqué.
Saviez-vous que la station de Lorient est la plus grosse du Morbihan ? Elle traite les eaux usées de Lorient, Ploemeur et Larmor-Plage qui sont amenées à la station d’épuration soit par gravitation, soit par des postes de relevage ( plus d’une centaine à gérer).
Ils ont pu apprendre que la station d’épuration est différente d’une station de potabilisation de l’eau : la station d’épuration rejette les eaux nettoyées dans la nature alors que la station de potabilisation nous alimente en eau potable.
Les différentes étapes de dépollution ont été détaillées et ensuite la visite a permis de découvrir les différentes zones où sont éliminés : les éléments solides, l’azote, le carbone, le phosphore.


Pour terminer : avez-vous une idée du poids des déchets récupérer sur une journée ?…
Entre 20 à 40…. tonnes ( déchets non asséchés)
Enfin, il faut savoir que l’eau est le produit alimentaire qui subit le plus de contrôles.

La seconde partie de la matinée a permis de visiter la station IFREMER où l’on étudie les poissons et les technologies de pêche.

Autour du bassin d’essais, les élèves ont découvert le principe du chalut et les améliorations qui ont pu être apportées en fonction des problématiques rencontrées.
Par exemple les pêcheurs de langoustines, au large de Groix remontaient souvent des merluchons pris dans les mailles de leurs filets.
L’étude de cette problématique a permis de s’apercevoir que les langoustines cherchent à fuir par le fond car elles habitent dans des terriers alors que les merluchons cherchent à fuir par le haut du chalut.
La solution proposée a été de lester le chalut afin qu’il se maintienne correctement sur le fonds de l’océan, tandis que le haut du chalut a été équipé d’un empiècement de 2 m² environ en mailles carrées plus larges, qui permettent au merluchon de s’échapper.
La prise de merluchons pendant la pêche à la langoustine a ainsi pu diminuer de près de 80 %.

La dernière étape de la visite a consisté à faire des essais sur un logiciel pour découvrir comment gérer la pêche de façon durable.